Date de publication : 4 Juillet 2025
Écriture : J. Lapp
Imaginez la scène : un.e jeune arrive dans vos locaux, CV encore tiède, yeux grands ouverts, plein d’envie… et souvent, plein de doutes.
À ce moment-là, tout se joue.
La manière dont cette première semaine se passe, le regard qu’on lui porte, le temps qu’on lui accorde — ou pas — dessine déjà la courbe de sa motivation et de son engagement pour les mois à venir.
Chez DLCC, nous rencontrons chaque année des dizaines de dirigeants et de tuteurs qui partagent la même question : comment accueillir et faire grandir la nouvelle génération au cœur de nos équipes ?
Et la réponse est simple, mais pas facile : en préparant celles et ceux qui les accompagnent.
Former les nouvelles générations, un besoin vital
Aujourd’hui, en France, plus de 800 000 jeunes sont en alternance chaque année. Et ils arrivent dans des organisations de plus en plus pressées, où chaque minute compte et où le risque est grand de les « laisser dans un coin », sans cadre, sans suivi, sans écoute.
On oublie parfois qu’un alternant, un stagiaire ou un jeune salarié est d’abord un investissement : du temps, de l’énergie, et même de l’argent. L’emmener à bon port, le faire progresser, c’est assurer un retour sur cet investissement. Mal l’intégrer, c’est perdre ce pari — et perdre gros.
Un tutoré mal accueilli, mal encadré, c’est :
un risque de départ anticipé (20 % des alternants abandonnent en cours de route),
une baisse de productivité pour les équipes,
un bouche-à-oreille interne ou externe qui abîme l’image employeur.
Les différences intergénérationnelles : un défi, mais aussi une force
Former des jeunes, ce n’est pas toujours simple. Des habitudes changent, des codes évoluent. Le rapport à l’autorité, au temps de travail, à l’équilibre pro/perso n’est pas le même qu’il y a 20 ans.
C’est là qu’un.e tuteur.rice bien préparé.e fait toute la différence : il ou elle apprend à lire entre les lignes, à décoder les besoins, à créer un climat de confiance. Plutôt que de subir un « choc des générations », on ouvre un dialogue, on met en valeur des complémentarités.
Pour l’étudiant.e, pour le.la tuteur.rice… et pour l’entreprise
Former un tuteur, ce n’est pas un coût. C’est un levier.
Pour le tutoré : un guide, un repère, un accélérateur d’autonomie.
Pour le tuteur : une montée en compétences, une fierté, souvent un renouveau dans son propre parcours.
Pour l’entreprise : un jeune qui s’intègre plus vite, qui apporte un regard neuf, qui devient souvent un collaborateur fidèle.
D’après une étude de l’APEC, 66 % des alternants sont embauchés à l’issue de leur contrat. Mais ce chiffre grimpe à plus de 80 % lorsque l’entreprise a mis en place un parcours d’accueil clair et un accompagnement structuré. C’est tout sauf anodin.
Ce que cela apporte vraiment
Un tuteur formé, ce sont des erreurs évitées, des délais raccourcis, un climat social apaisé. Les entreprises qui investissent dans un tutorat solide déclarent un gain de temps de 20 à 30 % sur l’autonomie des jeunes recrues.
Et au-delà des chiffres ? C’est de l’humain : un jeune qui reste, qui parle de l’entreprise autour de lui, qui attire d’autres talents. C’est aussi un message fort en interne : « Ici, on accueille, on forme, on fait grandir. »
Prêt.e à faire la différence ?
Chez DLCC, nous voyons chaque année combien un parcours de formation au tutorat peut transformer une entreprise. Former ses tuteur.rice.s, ce n’est pas cocher une case réglementaire. C’est choisir d’en faire des passeurs de savoir-faire et de culture.
C’est tout l’enjeu de notre formation DLCC Tutorat en Entreprise (c’est par ici) : donner à vos équipes les outils concrets, les méthodes et la posture pour faire de chaque arrivée une réussite.
Et si vous souhaitez aller plus loin, notre Livre Blanc Tuteur DLCC (disponible ci-dessous) est à votre disposition. Il rassemble conseils pratiques, chiffres-clés et retours d’expérience pour poser des bases solides et durables.
Le petit nouveau : Le Livre Blanc Tuteur.rice !
On confie trop souvent le tutorat à quelqu’un « parce qu’il a de l’expérience ».
Pourtant, chez DLCC Conseil et Formation, nous pensons que transmettre, accompagner et encourager, ça s’apprend.
Après avoir donné les clés à plus de 180 tuteurs et tutrices en entreprise, nous avons décidé de vous proposer un Livre Blanc gratuit, et téléchargeable dès maintenant !
Psst, ce livre blanc n’est qu’un aperçu de notre formation Tutorat en Entreprise, certifiée CERTIMETAL (RS : 6717)

Vous pouvez retrouver les sources de notre article ici :
Nombre d’alternants en France
Données du Ministère du Travail, Dares (derniers chiffres connus : environ 837 000 alternants en 2023, source : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/ et rapport annuel sur l’apprentissage en France).
Source croisée : chiffres de l’APEC et de l’Onisep qui confirment la dynamique.
Taux d’abandon des alternants
Études publiées par la Dares, qui indiquent qu’environ 20 % des contrats sont rompus avant terme (source : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/ruptures-de-contrats-en-apprentissage).
Confirmation via l’Observatoire de l’Alternance et l’OPCO EP.
Taux d’embauche après alternance
APEC (Association pour l’emploi des cadres) : taux de 66 à 70 % des alternants embauchés dans l’entreprise où ils ont été formés ou dans le secteur (https://www.apec.fr/).
Études régionales (CEREQ) : le taux peut monter à 80 % dans les organisations qui structurent fortement l’accueil et l’intégration.
Gain de temps et de productivité
Chiffres issus de rapports d’évaluation interne d’OPCO et de cabinets de formation (exemple : études de l’OPCO Atlas sur l’impact des parcours tutorés).
Données issues de synthèses CCI/MEDEF sur l’accueil des jeunes et l’impact du tutorat : on parle de 20 à 30 % de gain sur la montée en compétences quand le tutorat est formalisé.
Études CEREQ sur la productivité des jeunes en contrat de professionnalisation et d’apprentissage.